Par Cink Inkonge
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Le bilan de cent (100) premiers jours des nouveaux patrons des municipalités de la ville province de Kinshasa reste très timide. Pour Félix Tshisekedi, le Chef de l’État qui a signé les ordonnances de leurs nominations, ces nouveaux bourgmestres avaient pour mission première de « lutter contre l’insalubrité et l’insécurité qui gagnèrent dans la mégapole ». Cependant, beaucoup parmi eux n’ont pas ménagé leurs efforts dans ce sens depuis leur arrivée.
Autant le rappeler tout de suite, leur avènement à la tête des communes de la capitale congolaise suscitait des réactions d’opposition. Les nouveaux bourgmestres de Kinshasa donnent largement raison à cette opinion de part leur façon de travailler marquée essentiellement par des désobéissances à la hiérarchie de la ville.
Cette opinion large, énumère plusieurs bavures de certains bourgmestres dans l’exercice de leurs fonctions. Le dernier cas en date est celui du bourgmestre Charly Luboya de la commune de Kalamu qui fait preuve d’une désobéissance sans scrupule à l’égard du Vice-Gouverneur Gecoco Mulumba sur une affaire où il aurait permuté des agents de l’État commis dans sa municipalité. Ce, en violation flagrante des instructions du VPM, ministre de la Fonction Publique et du Gouverneur de la ville.
En revanche, note un observateur averti, certains parmi ces bourgmestres arrivent tant soit peu à se démarquer pour relever les défis qui les concernent. Sur cette liste non exhaustive figure les noms de Bienvenu Mbalibi (Bourgmestre de la commune de Kinshasa) et Pepitho Kilala (Bourgmestre de la commune de kintambo).
Il convient de dire que 100 jours après leurs nominations, les kinois s’impatientent de voir leur ville clean. Une longue attente qui, croit-on pourrait trouver solution d’ici un bail. La situation de l’insalubrité à Kinshasa exige du courage et des actions bien ficelées et non la désobéissance ou l’arogance de certains dirigeants municipaux avec des slogans creux donnant l’impression de naviguer à vue.
Toutefois, des voix continuent à s’élever pour demander une évaluation trimestrielle des bourgmestres dans le but de pousser chacun au travail. Ceci éviterait une nouvelle classe des bourgmestres paresseux.
C’est ici le lieu d’interpeller la plus haute autorité du pays. Il y a péril en la demeure. Le président de la République est appelé à l’urgence en sa qualité de garant du bon fonctionnement du pays.