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Dans un communiqué publié ce vendredi 22 juin, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), par le biais de son secrétaire Permanent, dénonce la perquisition barbare et la violation du domicile de son secrétaire national en charge de la mobilisation et propagande en la personne de Christian Dunia Kilanga, dans la nuit du 21 au 22 juin 2023, par des hommes non autrement identifiés, lourdement armés, présentés comme étant militaires, policiers et agents des services spécialisés.
« De 3h 20 à 5h 30 du matin, ces intrus ont saccagé la maison de notre camarade et ont emporté des objets de valeurs, des insignes du parti et les effigies de l’ancien Président de la République Son Excellence JOSEPH KABILA KABANGE, au motif que nul ne peut détenir ces objets dans sa maison. Sans nul doute le régime en place se radicalise dans la dérive dictatoriale, sème la terreur et intimide tout celui qui émet une opinion contraire », peut-on lire dans ce communiqué.
À cet effet, Emmanuel Shadary fustige cet acte ignoble. Il est revenu sur des intrusions et attaques dont leurs cadres et militants ont été ciblées sur l’ensemble du territoire national. D’après lui, cela démontre combien le régime qu’il qualifie de « fin mandat » se soustrait de son obligation de veiller à la sécurité des citoyens congolais.
En dépit de cela, le secrétaire Permanent du PPRD fait savoir que le pouvoir de Kinshasa est en train d’instrumentalisé les agents et services de l’Etat contre les opposants.
Cependant, le PPRD prend à témoin la communauté nationale et internationale, les ONG de défense des droits de l’homme et d’autres organisations de la société civile sur le recul de la démocratie et la violation flagrante des libertés publiques en RDC. Alors Il ne ménagera aucun effort pour contrer, contre vents et marées, la dictature installée dans le pays depuis quelques années.
Par ailleurs, le PPRD demande à toute la population congolaise en général, aux cadres et militants du Parti de rester vigilant et de faire échec à tout individu ou groupes d’individus qui prend le pouvoir par force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la Constitution (voir l’article 64 alinéa 1er).