Par I’Ch
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ACTUNGOLO TV
Depuis plusieurs mois, la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), est confrontée à des inondations causées par plusieurs raisons, dont l’anarchie urbanistique et le manque de curage régulier des caniveaux, collecteurs et rivières. Privée de moyens financiers, la ville peine à assainir son environnement.
D’après des sources bien informées à l’hôtel de ville de Kinshasa, plusieurs comptes de la ville-province sont indexés. Ce qui signifie que la ville ne peut plus s’endetter auprès des banques commerciales et qu’elle est « au point mort ». Aussi, précisent les mêmes sources, depuis plusieurs années, Kinshasa n’est plus « desservie par voie de rétrocession ». Une situation contre laquelle se battent sans relâche le gouverneur Gentiny Ngobila et son équipe.
« (…) Concernant la rétrocession, la ville de Kinshasa n’est plus desservie depuis plusieurs années alors même que l’assainissement nécessite des moyens importants (…) malgré cette difficulté financière, le gouverneur Gentiny Ngobila, grâce au Chef de l’État, a signé un accord avec la société turque Albarayk pour résoudre à long terme le problème de l’insalubrité à Kinshasa », révèle notre source.
Par ailleurs, la ville de Kinshasa devrait recevoir, dans un avenir proche et grâce au sens gestionnaire de l’autorité urbaine, « le plus gros lot d’équipements d’assainissement de son histoire ». Pour ce faire, Gentiny Ngobila s’est personnellement rendu à Luanda pour réceptionner ces engins, apprend-t-on.
Et selon les experts en la matière, les inondations et autres catastrophes qui frappent Kinshasa ne devraient pas être imputées au seul gouvernement provincial. La population kinoise est par exemple pointée du doigt pour son « manque de civisme ». Celle-ci, bénéficiant du regard passif de la police, transgresse les consignes et décisions des autorités. Il y a aussi la vente illicite et désordonnée de terrains, les constructions anarchiques bloquant les égouts et les caniveaux…
Il convient de rappeler que le gouverneur Ngobila, dans le cadre d’apporter des réponses efficaces à cette situation parfois liée aux intempéries naturelles, a recommandé des destructions anarchiques dans la mégapole.
De son côté, le directeur général de l’Office des routes et de l’assainissement (OVD), Victor Tumba, n’y est pas allé sur quatre chemins pour pointer un doigt accusateur contre le gouvernement central qui, selon lui, autorise des constructions anarchiques.