Par I’Ch
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Les serpents venimeux seront également affectés par le changement climatique. Certains vont disparaître mais d’autres devraient voir leurs conditions de vie s’améliorer. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Lancet Planetary Health, ils pourraient alors traverser les frontières. Ce sera particulièrement le cas en Afrique. Les auteurs mettent en garde les pays qui ne sont pas prêts à cette invasion.
L’OMS estime que chaque année, dans le monde, entre 80 000 et 138 000 personnes meurent de morsures de serpent et qu’environ 400 000 autres subissent des amputations ou des blessures permanentes.
Les chercheurs ont modélisé les aires de répartition des 209 serpents classés comme dangereux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en fonction du climat futur. Résultat : d’ici 2070, l’habitat de la plupart des crotales, vipères et autres serpents de mer venimeux devrait se dégrader en raison des activités humaines et du changement climatique. Mais certaines régions pourraient au contraire devenir propices à l’installation des serpents, selon l’étude.
C’est le cas de plusieurs serpents à sonnettes, cobras et mambas, mais surtout de la vipère de l’ouest du Gabon, qui verrait son territoire augmenter de 250 %.
Pour ces scientifiques, les pays d’Afrique tropicale seront les plus touchés par ces mutations des serpents venimeux, notamment le Niger et la Namibie.
« En Afrique, le Niger et la Namibie seront les premiers touchés par ces migrations de serpents venimeux », expliquent les scientifiques qui préviennent que faute de connaissances et de sérum anti-venin, difficile à produire de nombreux pays ne sont pas préparés et les populations seront vulnérable aux morsures, préviennent les scientifiques.
Les morsures de serpents venimeux sont classées parmi les maladies tropicales négligées par l’OMS. Chaque année dans le monde, entre 80 000 et 138 000 personnes meurent de morsures de serpent et environ 400 000 autres subissent des amputations ou des blessures permanentes.