Par Bertin Al-bashir
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Depuis Montréal (Canada) où il séjourne depuis quelques semaines pour participer à la 49è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Vital Kamerhe denonce et qualifie « d’hypocrisie », une intervention du secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, datée du lundi 8 janvier de l’année en cours, évoquant la présence des militaires rwandais dans la guerre qui sévit dans l’Est de la RDC.
Juste après les travaux en commission où les parlementaires congolais ont participé, Vital Kamerhe a entrepris une diplomatie parlementaire denoté par des échanges fructueux avec les différentes délégations des pays francophones, dans le but de dénoncer la guerre dans l’Est du pays, à la suite de l’agression rwandaise en soutien aux rebelles du M23.
« Aujourd’hui nous protestons de la manière la plus énergique de voir que Mme la secrétaire générale de l’OIF a parlé des conflits à travers le monde en énumérant les pays, sans citer la RDC. Je préfère croire que c’est un oubli, plutôt qu’une façon subtile de ne pas citer la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais ou les troupes ougandaises », a denoncé Vital Kamerhe.
Au sortir de ces travaux, le président de la chambre basse du Parlement congolais a promis d’apporter selon lui, « une réponse musclée ».
« Nous allons donner un message très fort demain. Ce message est attendu par plus de 390 participants, des élus du peuple de leurs pays respectifs. Il n’y a pas meilleure tribune que ça. Les élus vont ramener ce message. Parce qu’il y a des pays qui ignorent qu’on est en train de tuer en RDC, par des voisins immédiats », a-t-il rencherit.
Par ailleurs le silence assourdissant de la communauté internationale inquiet Vital Kamerhe et il plaide à cet effet pour des sanctions contre les pays agresseurs.
« Nous engageons l’OIF à travers l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, de hausser le ton et de pousser les pays qui ont une certaine influence sur les agresseurs de la RDC de prendre non seulement des mesures coercitives contre ces pays, mais aussi des sanctions », a-t-il tranché.
Pour rappel, les combats sont intensifiés au front (Est de la RDC) entre l’armée congolaise (FARDC) et les rebelles du M23 suite à la trêve humanitaire de deux semaines, annoncée vendredi 5 juillet 2024, par les Etats-Unis d’Amérique.