Par Bertin Al-Bashir
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ACTU NGOLO TV
Une série d’attaques dévastatrices dans la région de Beni, dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo, faisant au moins 37 morts et suscitant l’indignation et l’angoisse au sein de la population locale, a été menée par le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF), depuis près de trois jours, soit du 16 au 18 juillet.
Les attaques, qui ont ciblé les villages Babila-Bakaiko, une localité du secteur de Beni-Mbau ont été décrites par des témoins comme particulièrement brutales. Neuf maisons et sept motos incendiées, et plusieurs personnes portées disparues, provoquant un climat de terreur.
A en croire la société civile locale, des familles ont été contraints de fuir leurs foyers pour échapper aux violences.
« C’est comme si l’enfer s’était déchaîné sur nous. Nous avons vu des gens mourir devant nos yeux », a déclaré un acteur de la société civile, Kinos Katuho.
En réponse à ces attaques, les Forces armées congolaises (FARDC) ont intensifié leurs opérations militaires dans la région pour tenter de sécuriser les zones touchées et protéger les populations vulnérables.
Les ADF, qui se sont installés dans l’Est du pays depuis plus de vingt ans, sont responsables de milliers de meurtres et d’attaques contre des civils, souvent dans le cadre de luttes de pouvoir et de rivalités ethniques. Ces violences se sont intensifiées ces dernières années, malgré les efforts de la communauté internationale pour stabiliser la région.
Des ONG internationales et les Nations Unies ont exprimé leur préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, appelant à une action immédiate pour protéger les populations civiles et soutenir les efforts de paix.
Par ailleurs les autorités locales invitent la communauté internationale à prendre conscience de la gravité de la situation et à agir pour mettre fin à ce cycle de violence insupportable qui continue d’affecter des milliers de Congolais innocents.