Par Bertin Al-Bashir
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Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est une métropole tentaculaire qui abrite plus de 12 millions d’habitants. Parmi les nombreux défis que cette ville dynamique doit affronter, le transport en commun est sans nul doute l’un des plus complexes et des plus pressants.
En effet, le réseau de transport en commun de Kinshasa est majoritairement constitué de bus publics, de minibus (souvent appelés « 207 »), de taxis collectifs et de motos-taxis (les « wewas »). Malgré cette diversité de modes de transport, l’offre reste largement insuffisante par rapport à la demande croissante. Les bus publics, gérés par l’entreprise publique Transco, sont en nombre limité et ne couvrent pas tous les trajets de la ville, obligeant les habitants à se rabattre sur des solutions souvent moins fiables et plus coûteuses.
Les minibus et taxis collectifs qui roulent dans la ville, jouent un rôle crucial dans le transport quotidien des Kinois. Toutefois, ces véhicules sont souvent en mauvais état, surchargés et opérés par des chauffeurs qui ne respectent pas toujours les règles de conduite (code de la route) augmentant ainsi les risques d’accidents. De plus, les arrêts et les trajets ne sont pas toujours bien définis, ce qui crée une certaine confusion et une inefficacité dans les déplacements.
Les défis la circulation
Kinshasa est une ville où les embouteillages sont monnaie courante, en grande partie à cause de l’infrastructure routière insuffisante et mal entretenue, aussi par les incompréhensions entre chauffeurs. Les routes sont souvent en mauvais état, et les chantiers inachevés compliquent encore la situation. Ces embouteillages prolongent considérablement le temps de trajet et aggravent la pollution de l’air.
En outre, les embouteillages sont dus aux tracasseries routières, souvent enclenché par les éléments de la Police de Circulation routière (PCR), qui souvent obligent quémande au près de chauffeurs.
L’impact sur la population
Le transport en commun inefficace a des répercussions directes sur la qualité de vie des Kinois. Les trajets interminables et inconfortables augmentent le stress des travailleurs et des étudiants, et l’insécurité liée aux accidents fréquents pose un risque permanent pour les usagers. De plus, le coût élevé des transports par rapport aux revenus moyens des habitants exacerbe les difficultés économiques de nombreux foyers. Les prix selon le trajet et les heures de pointe, notamment 7 heures, 12 heures et 17 heures.
Il convient de noter que le transport en commun à Kinshasa reste un véritable casse-tête, un défi majeur qui impacte profondément la vie quotidienne des kinois. Une amélioration substantielle de ce secteur est essentielle pour le développement économique et social de la capitale congolaise, mais cela requiert une approche concertée et des efforts soutenus de la part de l’Etat congolais, qui est appelé à s’imposer et respecter la circulaire tarifaire afin de faire en sorte que le transport ne soit plus une casse tête mais plutôt un besoin primaire.