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La vente de 42.000 hectares de terres dans la province du Kwilu à la société privée Cap Congo a provoqué une vive indignation parmi les habitants et les notables de la région. Ces derniers accusent l’ancien gouverneur Willy Itshundala d’avoir orchestré cette transaction controversée, ayant des répercussions désastreuses pour les communautés locales.
Selon des sources locales qui ont livré l’information ce vendredi 23 août à ACTUNGOLO.COM, cette vente a contraint les habitants d’une cinquantaine de villages à devenir locataires sur les terres qui appartenaient autrefois à leurs ancêtres. Dépossédés de leurs milieux de vie traditionnels, les villageois sont désormais obligés de quitter leurs terres ancestrales, ce qui les plonge dans une grande précarité.
L’entreprise Cap Congo, nouvellement propriétaire des 42.000 hectares, a imposé des restrictions sévères, notamment en interdisant aux villageois l’accès à leurs champs et à certaines rivières, selon ces mêmes sources. Ces mesures ont exacerbé les tensions dans la région, suscitant des craintes d’une crise humanitaire imminente.
Historiquement, ce n’est pas la première fois que Cap Congo est impliquée dans des incidents similaires, ont affirmé ces populations. À Lubunga, dans la province de la Tshopo, déclarent les mêmes sources, cette entreprise a été au cœur de conflits entre les communautés Mbole et Lengola. À Kisangani, elle a également acheté une vaste étendue de forêts dans la région d’Alibuku, menaçant d’engloutir plusieurs villages et de déstabiliser les équilibres sociaux et environnementaux.
Face à cette situation, les voix s’élèvent pour dénoncer cette spoliation des terres et appeler à la résistance. Pour les habitants du Kwilu, il est impératif de récupérer leurs terres et de chasser ceux qu’ils considèrent comme des occupants illégitimes, estimant que la responsabilité de cette vente incombe à l’ancien gouverneur Willy Itshundala, et non aux villageois.
Un appel à l’organisation d’une résistance pacifique contre la société Cap Congo a été lancé. Les habitants du Kwilu sont déterminés à se mobiliser pour protéger leurs terres et leur patrimoine, refusant de se laisser déposséder de leurs richesses naturelles. La situation reste tendue, et l’issue de ce conflit pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir des communautés locales.
Les autorités locales sont appelées à s’impliquer davantage dans cette affaire pour faire valoir les droits de chaque partie. Cette intervention pourrait aider à désamorcer la crise entre les populations locales et l’entreprise Cap Congo. Les jours à venir nous diront ce qu’il adviendra de cette affaire Cap Congo et des populations autochtones.