Par Bertin Al-Bashir
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Le siège de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) à Kinshasa a été le théâtre d’une scène de violence inédite ce mardi 27 août, plongeant le parti politique dans une nouvelle polémique. Un militant de l’UNC a été violemment agressé, rasé de force et ligoté par ses propres camarades, dans un acte qui a choqué aussi bien les membres du parti que l’opinion publique.
Après l’avoir maîtrisé, les agresseurs ont rasé les cheveux du militant, un acte souvent perçu comme une humiliation publique en RDC. Ils l’ont ensuite ligoté, avant de l’abandonner dans cette position dégradante. Les images de cette violence ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation parmi les militants de l’UNC et au-delà.
Sur la vidéo qui circule dans les réseaux sociaux, on peut bien apercevoir Célestin Bioli Kadite le coordonnateur de « Les Fous de VK », une structure au sein de leur parti politique.
Célestin est cloué au sol, ses gestes entravés. Ligoté, le visage plaqué contre l’asphalte, pieds nus, il subit un flot d’insultes et de menaces : « C’est pour t’assurer que tu ne recommenceras pas. Personne ne viendra te sauver, » lance un autre individu, tout en continuant à filmer la scène avec son téléphone. Autour, quelques passants tentent d’intervenir, implorant sa libération, sans succès.
Selon des témoins sur place, les agresseurs de Célestin se revendiquent comme membres des Bérets rouges, une autre structure de l’UNC. Célestin Bioli a reçu des coups et ne pouvait pas se défendre malgré luiqui. Habillé d’un t-shirt blanc et rouge aux couleurs de son parti, le monsieur agenouillé a été dépouillé de sa ceinture, insulté et frappé sans aucune pitié.
Après l’avoir maîtrisé, les agresseurs ont rasé les cheveux du militant, un acte souvent perçu comme une humiliation publique en RDC. Ils l’ont ensuite ligoté, avant de l’abandonner dans cette position dégradante. Les images de cette violence ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation parmi les militants de l’UNC et au-delà.
Cependant, Célestin est cloué au sol, ses gestes entravés. Ligoté, le visage plaqué contre l’asphalte, pieds nus, il subit un flot d’insultes et de menaces : « C’est pour t’assurer que tu ne recommenceras pas. Personne ne viendra te sauver, » lance un autre individu, tout en continuant à filmer la scène avec son téléphone. Autour, quelques passants tentent d’intervenir, implorant sa libération, sans succès.
Le parti, par la voix de son secrétaire général, a condamné cet acte de violence et a promis une enquête interne pour faire la lumière sur les faits. « Chers membres de l’UNC, en tout temps et en toute circonstances nous devons garder le calme et la retenue. Je condamne la violence sous toutes ses formes. Ne donnons pas des armes à nos ennemis pour nous détruire. Soyons les artisans de la paix », a-t-il déclaré sur son compte X (Twitter).
Cet événement met en lumière les tensions croissantes au sein de l’UNC, un parti autrefois uni mais désormais fracturé par des divergences internes. Il soulève également des questions sur les méthodes de gestion des conflits au sein des partis politiques en RDC, où la violence semble parfois être utilisée comme un outil de règlement de différends.