Politique

RDC : 39 questions orales avec débat, adressées à la Première Ministre Judith Suminwa TULUKA, par le député national Crispin Mbinduele Mitono, élu de la ville de Butembo

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Rédaction : +243999986864

Le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu a jugé nécessaire de soumettre au Bureau de l’Assemblée nationale 39 questions orales avec débat, adressées à la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Ces questions portent sur le niveau d’exécution du programme d’actions du gouvernement pour la période 2024-2028.
1. Pourriez-vous nous dire exactement et concrètement le niveau d’exécution de chacun de quatre principes directeurs évoqués dans le Programme d’Actions de votre Gouvernement au regard du contexte socio-politique de notre pays ?

2. Vous avez promis de créer 1.500.000 emplois par an. Combien en avez-vous réellement créés à ce jour ? Où et dans quels secteurs ?

3. Quelles sont les mesures prises à court terme pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des congolais afin de lutter contre la vie chère et d’atténuer les effets des chocs internes et externes sur le niveau des prix des produit de première nécessité ?

4. Quelles sont les mesures déjà prises par votre Gouvernement pour s’assurer que l’employé congolais soit, dans le secteur privé comme public, rémunéré conformément à la loi et imposer aux employeurs de respecter les dispositions légales dans l’établissement des contrats de travail ?

5. Quelles sont les mesures déjà prises par votre Gouvernement dans le secteur du logement afin de faire respecter la loi relative aux baux à loyer non professionnels, mais aussi pour la construction des logements sociaux dans la ville de Kinshasa ainsi que dans d’autres villes dans les provinces ?

6. Qu’en est-il de la relance du projet « FATSHI CITY » ?

7. A ces jours, nous observons une disparité entre les taux d’échange appliqués par les services de télécommunication à travers le service de monnaie électronique, mais aussi entre les banques commerciales et entre toutes celles-ci et la Banque Centrale du Congo. Pourriez-vous nous rassurer ici que la Banque Centrale du Congo exerce son contrôle sur les banques commerciales et les cambistes dans l’application du taux d’échange ?
8. Qu’en est-il de la protection du territoire national et de la sécurisation des personnes et de leurs biens ainsi que de la réduction de la criminalité urbaine, des conflits intercommunautaires meurtriers, du banditisme armé et des menaces du terrorisme islamiste dans le Nord-Kivu et l’Ituri ?

9. Compte tenu des défis sécuritaires et étant donné que la situation sécuritaire reste fragile dans l’Est du pays, où est-ce que vous en êtes avec les actions pouvant favoriser le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans les zones sous occupation de l’armée rwandaise et sous actions des terroristes ADF/MTM ?

10. Pourriez-vous nous établir un bilan sur l’Etat de siège instauré dans les provinces du Nord-kivu et de l’Ituri ?

11. Quelles sont les mesures urgentes prises par votre Gouvernement pour assurer les soins de santé spécialisés aux unités des FARDC et WAZALENDO engagées dans les opérations militaires au Nord-Kivu et en Ituri ?

12. Pouvez-vous nous éclairer sur les dispositions déjà prises par votre Gouvernement dans l’optique d’appliquer les mesures prises par le Chef de l’Etat pour l’allègement de l’Etat de siège dans les Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ?

13. Qu’en est-il de la révision de la répartition des effectifs de la Police Nationale Congolaise sur le territoire national ?

14. Quelles sont les mesures urgentes prises jusque-là par votre Gouvernement pour améliorer la rémunération des éléments de la PNC et des FARDC ?
15. Quelles sont les premières mesures urgentes envisagées par votre gouvernement pour prétendre construire une économie plus diversifiée et plus compétitive ?

16. Pourriez-vous nous localiser les industries qui produisent la farine de manioc panifiable et les boulangeries qui l’utilisent sur le territoire national ?

17. Pouvez-vous nous donner les éléments qui bloquent la relance des industries congolaises telles que COBEKI, CTB (Complexe Théicole de Butuhe) au Nord-Kivu, SOTEXKI, SOCITURI dans l’ancienne Province Orientale, etc ?

18. Pouvez-vous éclairer la lanterne de la Représentation Nationale sur le processus d’acquisition par le Gouvernement des bateaux de pêche ?

19. Pouvez-vous nous indiquer les mesures incitatives prises par votre Gouvernement pour encourager les investissements dans le domaine de l’agro-pastoral ?

20. En ce qui concerne l’accès aux services de base, quelles sont les actions phares déjà entreprises par votre gouvernement pour que les congolais puissent accéder à l’eau, à l’électricité, aux soins de santé et à l’éducation afin de permettre l’élimination des disparités géographiques entre milieux urbain et rural, entre provinces, entre grandes et petites villes ?

21. A quand le début des travaux de la construction de l’usine de traitement d’eau de la REGIDESO sur la rivière Talihya pour desservir la ville de Butembo ?
22. Quelles sont les mesures prises par votre Gouvernement pour l’électrification des villes afin de booster leur élan économique ? Qu’en est-il des contrats d’électrification des villes de Beni et Butembo où une société privée s’attribue le privilège de bloquer toute autre initiative d’électrification de ces deux villes du Nord-Kivu tout en étant incapable de répondre au besoin énergétique de ces villes à vocation commerciale ?

23. Qu’en est-il exactement de la situation des Entreprises Publiques ci-après ?

– Congo Airways,

– TRANSCO,

– TRANS-ACADEMIA,

– CNCC,

– ONATRA.

24. Qu’en est-il du projet « METRO-KIN » ?

25. A quand la fin des travaux de la construction de l’ancien Hôpital Général de Référence de Kinshasa (Mama YEMO) ?
26. Pourquoi le premier bâtiment de ce Centre Hospitalier qui a été inauguré par le Président de la République n’est pas encore mis en service au moment où les malades sont internés dans conditions indécentes ?

27. Quel est le taux d’exécution de la gratuité de la maternité et pour quand son extension dans toutes les provinces ?

28. Pouvez-vous nous dire avec exactitude le prix du Passeport Ordinaire dans notre pays et le délai requis pour son obtention à partir du jour de l’achat du formulaire ?

29. Pouvez-vous éclairer la lanterne de la Représentation Nationale sur la question du Permis de Conduire ?

30. Pouvez-vous nous dire à quelle date les opérations de la délivrance des Cartes d’Identité vont démarrer sur le territoire national ?

31. L’Administration Publique étant le socle du fonctionnement de l’Etat, quelles sont les mesures urgentes prises pour assurer une carrière décente du fonctionnaire de l’Etat ?

32. Pourriez-vous nous éclairer sur le niveau d’exécution par Province et par Territoire du Projet de Développement Local de 145 Territoires (PDL-145T) ?
33. Pouvez-vous nous dire comment sont repartis les 12000 kilomètres de route du contrat SICOMINES par Province, par Ville et par Territoire ?

34. Quelle est la situation de la route nationale n04 qui relie la province du Nord-Kivu à la l’ancienne Province Orientale dont les travaux de réhabilitation avaient été lancés avec pompe à Kisangani par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics en date du 18 février 2024 ?

35. Quel est l’état d’avancement des travaux sur la route Kasindi-Beni, Beni-Butembo lancés à Beni le 3 décembre 2021 par le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics ?

36. Après les études de faisabilité, comment se présente la programmation de la réhabilitation et de la construction des routes de desserte agricole dans le cadre du PDL-145T ?

37. Qu’en est-il des chaînes de valeur agricoles dans l’Agenda de Transformation Agricole (ATA) pour matérialiser la volonté d’assurer la revanche du sol sur le sous-sol ?

38. Quell politique avez-vous mise en placepour assainir la ville de Kinshasa et les autres villes afin de faire du développement urbain un moteur de croissance économique plutôt qu’une source d’effets externes négatifs (insalubrité, embouteillages, occupation anarchique des espaces publics) ?

39. Sur le plan de la technologie de la communication, comment expliquez-vous le fait que les forfaits de télécommunication soient les plus chers ou de plus courte durée dans notre pays que dans la plupart des pays de la région et que les frais d’abonnement aux bouquets de télévision soient aussi les plus élevés et en plus facturés en dollars américains ?

RDC : Le collectif des Députés Provinciaux menace de déstabiliser les institutions provinciales en échange du paiement de leurs émoluments et frais d’installation

Par : SBM
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Lors d’une déclaration faite ce mercredi 18 septembre 2024 à Kinshasa, le collectif des Députés Provinciaux de la République Démocratique du Congo, pour la législature 2023-2028, a exigé du gouvernement congolais le paiement de leurs émoluments ainsi que les frais d’installation depuis leur investiture par ordonnance présidentielle. Ils dénoncent également une violation grave et flagrante du projet de décentralisation, contenu dans la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée, et reprochent aux animateurs des institutions du pouvoir central de détourner cette initiative.

Selon ces représentants du peuple, le projet de décentralisation, qui devait assurer « le développement intégral » de tout le pays, a été réduit à une priorité pour la seule Ville-Province de Kinshasa. Les conséquences de cette gestion centralisée incluent la concentration des projets d’investissements en faveur de Kinshasa, l’exode rural, la pauvreté généralisée dans les provinces, et l’absence totale d’une politique sociale équitable pour tous les Congolais.

Le collectif dénonce également l’absence de prévisions budgétaires pour les émoluments des députés provinciaux dans la loi de finances, ce qui, selon eux, témoigne de la volonté des dirigeants actuels de freiner la décentralisation, un objectif pourtant cher aux Congolais. Cela se traduit par le non-paiement des élus provinciaux et l’absence de rétrocession des institutions provinciales. Ils soulignent que cette situation viole gravement «*le principe de retenue à la source de 40% et l’application stricte de la Caisse de péréquation, ainsi que le paiement régulier des frais de fonctionnement des Assemblées provinciales*».

Depuis le début de cette législature, les Assemblées provinciales n’ont jamais été payées. Le collectif appelle donc à l’intervention personnelle du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions, ainsi que du Premier ministre, pour assurer le paiement de leurs émoluments. Passé un délai de 48 heures, ils menacent d’organiser une série d’actions de grande envergure, notamment des manifestations de protestation avec leurs électeurs dans toutes les capitales provinciales.

En rappel, le collectif des Députés Provinciaux exige le paiement de leurs émoluments pour les mois de mars, avril, mai, juillet, août et septembre 2024, dont les dossiers sont déjà sur le bureau du ministre des Finances. Ils demandent également le paiement des frais d’installation des députés provinciaux pour la législature 2023-2028 ainsi que la session inaugurale extraordinaire.

Enfin, le collectif menace de paralyser le fonctionnement des institutions provinciales et de boycotter la rentrée parlementaire de septembre 2024 tant que leurs émoluments ne seront pas payés et que la rubrique « Émoluments » des députés provinciaux ne sera pas inscrite dans la loi de finances 2025.

RDC: Le Professeur David Kutangila Mayoya, une tête bien faite dont la République a besoin pour booster la croissance économique grâce au numérique …

Rédaction : +243999986864
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La croissance économique grâce au numérique, le Premier Docteur congolais en Sciences Informatiques et Intelligence Artificielle dont la thèse a été défendue à l’université de Grenade en Espagne depuis 2005, le Professeur David Kutangila Mayoya, détient le secret, et est ouvert à mettre à la disposition de la République sa riche expérience dans ce secteur.

L’on se souviendra qu’en 2022, le Professeur David Kutangila Mayoya, Docteur en Sciences Informatiques et Intelligence Artificielle, avait exprimé la nécessité de vulgariser le numérique en RDC, pour une gestion optimisée des ressources du pays, c’était au cours d’un entretien avec la presse à Kinshasa …

Le Professeur Kutangila, qui avait salué les avancées réalisées dans ce domaine, avec notamment la dotation des services fiscaux de Logiciel pour lutter contre le secteur informel et la fraude fiscale ( LOGIRAD) ayant permis d’améliorer leur rendement, avait appelé à la mise en place et au déploiement du réseau national de fibre optique sur toute l’étendue du territoire national, afin de ne plus dépendre des réseaux privés et de faire bénéficier aux entreprises, ainsi qu’à la population, des avantages numériques .

Il avait également salué, la volonté du Président de la République, de créer une Agence de Développement numérique devant notamment faire le suivi de la mise en place du réseau national, afin de répondre à la nécessité de faire du Numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.

Pour cet éminent Professeur, David Kutangila Mayoya, le numérique permet la connexion entre différents services tant à l’intérieur du pays qu’avec le reste du monde en facilitant notamment, la communication et la circulation des informations, le développement des marchés, le paiement et le commerce en ligne ainsi que l’enseignement et les soins de santé à distance.

Professeur à l’Université de Kinshasa ( Unikin), à l’Université Protestante au Congo (UPC), Université William Booth, Leadership Academia University et doyen de la faculté des sciences informatiques dans toutes ces universités …

Le Professeur David Kutangila Mayoya est aussi dans la politique depuis des années, plusieurs fois candidat à la députation nationale dans la province du Kwango, non élu à cause de mauvaises réalités du coin, mais très populaire dans son Kwango originaire …

Coordonnateur adjoint chargé du Numérique et des PTNTIC des Forces politiques et sociales alliées à l’upds/Tshisekedi, FPAU, Président National du Parti politique ULD, parti membre des FPAU.

*Né à Kinshasa, originaire de la Province du Kwango, territoire de Kasongo-Lunda, Professeur David Kutangila Mayoya une tête bien faite dont la République a besoin pour booster la croissance économique grâce au numérique.*

RDC : Grève des chauffeurs poids lourds, les commerçants en souffrent !

Par Jonathan MUWELE
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*Trois semaines de retard d’acheminement des conteneurs des marchandises de Matadi à Kinshasa est l’œuvre des chauffeurs poids lourds qui sont en grève depuis un moment selon une des affréteurs en provenance de la Hollande*.

Selon Actualité.Cd, dans un article publié le 27 septembre, _ »Les chauffeurs poids lourds, sous la direction de l’intersyndicale, ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment l’insécurité sur la RN1, où des « coupeurs de route » armés sévissent régulièrement. « Nous souffrons des attaques sur la route. Nous sommes convaincus que si le gouvernement provincial s’implique, la sécurité sera renforcée, car 99% de notre trafic se fait sur les routes du Kongo Central », a déclaré un chauffeur gréviste_ .

_Le gouverneur a rassuré les manifestants en affirmant que des mesures étaient en cours pour sécuriser la RN1 en collaboration avec les services nationaux. Il a annoncé que des véhicules d’intervention rapide seraient déployés la semaine prochaine sur ce tronçon pour renforcer la sécurité. « Nous demandons également à chacun de dénoncer les individus responsables de ces actes qui ternissent l’image de la province », a ajouté Grâce Nkuanga_ .

En plus des questions de sécurité, les chauffeurs réclament une amélioration de leurs conditions de travail, notamment le respect des engagements pris lors de la tripartite sur la réduction des taxes et des péages, ainsi que le réajustement de leurs salaires.

Cette commerçante explique la situation de ses marchandises et celles de ses collègues qui traînent dans les conteneurs affrétés: »nous venons de Hollande, nous sommes arrivés le 10 septembre à Kinshasa pour réceptionner les conteneurs en partance de Matadi comme prévu. Malheureusement, c’est le même jour que la grève des chauffeurs a commencé, a-t-elle dit, ajoutant qu’il fait aujourd’hui, jeudi 03 octobre, trois semaines depuis que nous sommes à l’ attente de nos marchandises depuis Matadi mais les conteneurs sont toujours en garage.Tout ce qui nous est arrivé est contre tout notre attandement. Nous demandons aux autorités compétentes, surtout au Ministre en charge des transports de voir notre cas, a-t-elle enchéri.

La grève des conducteurs poids lourds en République démocratique du Congo pose énormément de difficultés aux trafiquants ou responsables des conteneurs des marchandises sur le tronçon Matadi-Kinshasa. Ceci provoque la hausse de prix et carence de plusieurs articles sur le marché. Il est impératif que les autorités du pays agissent en toute urgence.

RDC-SANTÉ : MANQUE D’HYGIÈNE DANS LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES À KINSHASA.

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Dr. GONGO ABAKAZI Patricien, Ministre Provincial de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, par sa note circulaire du 26 septembre 2024 donnant lieu à un moratoire d’un mois, soit du 25 septembre au 25 octobre de l’année en cours aux établissements des soins de santé, pharmaceutiques privés, interdit à ces derniers de fonctionner si et seulement si leurs infrastructures ne répondent pas aux exigences édictées conformément à la loi n•23/006 du 3 Mars 2023 modifiant et complétant la loi n•18/035 du 13 Décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la Santé Publique en République Démocratique du Congo, spécialement dans son article 14, dispose : « *nul ne peut ouvrir ou faire fonctionner un établissement des services et soins de santé ou pharmaceutique privé s’il n’a obtenu, dans un délai de quatre-vingt-dix jours, une autorisation du Ministre ayant la santé dans ses attributions ou de son délégué* ».

Par ailleurs, il insiste qu’aucune structure de santé précitée ne peut fonctionner que si elle est accréditée par l’organisme de régulation et contrôle de la couverture de Santé Universelle.

Il est à préciser que cette décision frappe seulement les responsables desdits établissements n’étant pas en ordre avec la loi.

Dépassant ce délai, un contrôle rigoureux se fera sur toute l’étendue de la ville, avec pour mission de vérifier la viabilité des établissements des soins de santé et pharmaceutiques.