Par I’Ch
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ACTUNGOLO TV
Dans une interview exclusive qui lui a été accordée ce mercredi 20 mars par la journaliste Jessica Nkulu d’ACTUNGOLO TV, Madame Bijou Pena, chargée de mission du Gouverneur de la ville de Kinshasa et cheffe d’entreprise, a exprimé sa bonne compréhension de la gestion du pouvoir des femmes comme moteur du développement en République Démocratique du Congo (RDC).
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Pour cette femme battante aux multiples casquettes, les femmes victimes de discriminations dans le milieu professionnel du pays, doivent capitaliser le mois dédié aux femmes pour mettre en valeur leurs compétences afin de bien défendre et promouvoir leurs droits sur le marché de l’emploi.
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« Je n’aime pas associer ma condition féminine au port du pagne car les femmes d’aujourd’hui ont du mal à trouver leur place dans la société. Beaucoup d’entreprises, notamment publiques, dans notre société, ont du mal à accepter une femme qui vient s’imposer, mais tout est une question de compétence. Quand on va à l’école, il n’y a pas une heure de cours pour les hommes et une heure pour les femmes. À qualifications et compétences égales, il faut laisser la place à la femme (…) », a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « Le mois de la femme serait plutôt l’occasion pour nous, les femmes, de mettre en avant cette discrimination à l’égard des femmes dans l’emploi et dans la société dans son ensemble. »
En outre, Bijou Pena a profité de cette occasion pour rappeler à ses concitoyennes qu’elles ne doivent pas se différencier des hommes en matière de travail.
Elle dit cependant qu’elle a dû faire ses preuves pour gagner le respect de son employeur, de ses collègues et de ses subordonnés dans le milieu professionnel. « La femme doit prouver qu’elle mérite sa place. Je pense que j’ai eu à prouver qu’on me fasse confiance et le gouverneur Ngobila m’a donné la chance », a dit Mme Bijou Pena.
Pour rappel, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu, avait interdit le port traditionnel du pagne, en marge de la célébration de la Journée des droits des femmes le 8 mars pour cette année 2024. Les tenues noires étaient recommandées aux femmes congolaises en vue de partager la douleur des tueries dans l’est du pays.