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Nord-Kivu : Deux localités de Masisi passent sous contrôle de la coalition RDF/M-23

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Nord-Kivu : Deux localités de Masisi passent sous contrôle de la coalition RDF/M-23

Rédaction : +243818143137
Par I.Ch
ACTU NGOLO TV

Les affrontements ont finalement repris entre les forces d’autodéfense « Wazalendo » et les rebelles du M23-RDF, depuis jeudi 21 décembre 2023, dans plusieurs villages dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), notamment à Busumba et Rugogwe.

Selon la société civile du Nord-Kivu qui livre l’information, ces deux (2) villages sont passés sous le contrôle de la coalition RDF/M-23, après le cessez-le-feu obtenu de Kinshasa et Kigali sur demande des États-unis depuis le 13 décembre dernier.

Les rebelles RDF/M-23, renseigne la même source, se dirigent vers les agglomérations Kalengera et Kirumbu dans les Bashali-Mokoto.

« La grande partie de la population qui s’est déplacée vers le village Kalengera et ses environs, d’autres habitants restent exposés aux risques et périls », alerte Télésphore Mitondeke, membre de cette société civile.

Ces attaques interviennent pendant que la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) organise des scrutins combinés sur l’ensemble de la République Démocratique du Congo (RDC).

Il convient rappeler que lors de son dernier meeting de campagne électorale à Kinshasa, le Chef de l’État congolais avait mis en garde le Rwanda de Kagame et ses supplétifs du M-23. « (…) La première balle qui sera tirée par l’ennemi, je vais tout de suite réunir le parlement en congrès pour déclarer la guerre au Rwanda », avait prévenu Félix Tshisekedi.

La RDC est sur le point de déclarer la guerre au Rwanda de Kagame, note un observateur averti.

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Violences à Ndanu (Limete) : Le Gouverneur G.Ngobila joue au sapeur pompier

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Violences à Ndanu (Limete) : Le Gouverneur G.Ngobila joue au sapeur pompier

Rédaction : +243818143137
Par I.Ch
ACTU NGOLO TV

La paix est désormais effective dans le quartier dans la commune de Limete après des violents accrochages entre les partisans et la garde rapprochée du Vice-gouverneur Gecoco Mulumba contre les habitants de ce quartier mercredi et jeudi 14 décembre.

Ceci grâce à l’implication du Gouverneur de la ville de Kinshasa qui est allé à la rencontre de cette population, ce vendredi 15 décembre. Devant la foule, Gentiny Ngobila a exprimé son indignation vis-à-vis de ces événements malheureux.

« (…) Nous sommes contre le désordre et la vengeance. La vengeance et la rétribution appartiennent à Dieu. Le Gouverneur de la ville de Kinshasa est de cœur avec la population de Ndanu. Nous condamnons ce qui s’est passé ici », a-t-il déclaré.

Pour joindre l’utile à l’agréable, le patron de l’exécutif de Kinshasa a promis de venir en aide à toutes les victimes, notamment Samantha qui s’était vue tirer une balle au niveau de son oeil gauche.

« Le Chef de l’État m’a délégué de faire une liste des victimes. Il veut que la paix règne. Les blessés et ceux qui ont perdu leurs biens vont bénéficier d’une assistance », a-t-il dit, avant de poursuivre : « Il veut que chaque habitant de Ndanu vaque librement à ses occupations. Il m’a dit de vous rassurer de n’avoir peur de rien ».

Contexte

À cinq (5) jours de la tenue des élections, la tension monte, plusieurs cas de violences sont enregistrés entre les partisans des candidats à travers le pays. Jeudi, des échauffourées ont éclaté entre les partisans de Gecoco Mulumba, candidat député provincial et les habitants du quartier Ndanu, dans la commune de Limete à Kinshasa. Ces incidents ont causé plusieurs blessés graves dont une jeune dame touchée à l’œil. Plusieurs biens matériels vandalisés et emportés par des bandits urbains communément appelés Kuluna ont été enregistrés.

Selon les témoignages recueillis, Gecoco Mulumba est à la base de ces drames survenus. Les temoins accusent le candidat député provincial d’être engagé dans un bras de fer avec la population de ce coin de la capitale, car il s’est vu déjà le mercredi dernier être caillassé avec sa caravane motorisée par quelques jeunes de Ndanu qui ne voulaient pas le voir battre campagne dans leur quartier.

En représailles, il est revenu le lendemain pour battre campagne, cette fois-la accompagné de kulunas et policiers qui ont tire sur la population.