Par Bertin Kasiama
Rédaction :
+243830531013
En marge de l’ouverture du XIe sommet de haut niveau du suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, samedi 6 mai à Bujumbura(Burundi), le Chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi a fait savoir son amertume devant les chefs d’État et de gouvernement des treize pays membres. L’objectif de ce sommet étant de « revitaliser » l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération dans l’Est de la RDC et la région, signé il y a de cela 10 ans passés.
Lors de son allocution devant ses homologues, le président congolais a dénoncé encore une fois de plus la violation dudit accord par le Rwanda sous couvert du mouvement de la rébellion du M23- pourtant défait et qu’il a ressuscité pour déstabiliser la partie Est de la République Démocratique du Congo.
« Le Rwanda s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie du Nord-Kivu en RDC. Et ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’accord cadre dont Kigali est signataire, de même que les chartes des Nations-Unies et de l’Union Africaine dont il est partie prenante, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles », déclare Félix Tshisekedi.
Prenant part à ces assises, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a dans une interview accordée à Radio Okapi, rassuré la RDC et les Etats de la sous region du soutien de l’ONU dans la recherche de la paix.
« Le peuple congolais a beaucoup souffert à cause des différents groupes armés, des terroristes ADF et maintenant le M23. Il faut mobiliser toute la communauté internationale … », a-t-il declaré.
Parmi les moments forts de ce XIè sommet de Bujumbura, il est à noté que le Chef de l’État Félix Tshisekedi a passé la main à son homologue Evariste Ndayishimiye à la tête du Mécanisme Régional de Suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba.