RDC | Aimé Boji Sangara : le Réformateur Silencieux qui Redéfinit la Compétence et l’État, Tribune de Guelord Ndokuta Journaliste Professionnel
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La République Démocratique du Congo s’avance vers une étape charnière de sa vie institutionnelle. À l’heure où la présidence de l’Assemblée nationale s’annonce décisive pour l’avenir du pays, un nom s’impose avec insistance : Aimé Boji Sangara. Député de Walungu, ancien ministre d’État et figure centrale de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), il cristallise aujourd’hui un rare consensus entre rigueur, vision et loyauté politique. Sa démission du gouvernement Suminwa II, le 20 octobre 2025, pour regagner son siège de député n’a rien d’un hasard : c’est le geste calculé d’un homme prêt à servir l’État à un niveau supérieur.
Aimé Boji, c’est d’abord un homme de méthode, un technocrate formé dans l’exigence et l’efficacité. Son passage au ministère du Budget (2021–2025) a marqué un tournant historique : introduction du budget-programme, mise en place de nouveaux outils de gouvernance financière, adoption d’un budget de combat en 2025 adapté aux urgences nationales, et restauration du dialogue avec les institutions financières internationales. Boji, c’est l’école de la rigueur ; celle d’un gestionnaire qui parle chiffres, résultats et performance publique — pas slogans. Dans un pays où la politique rime souvent avec improvisation, il incarne une nouvelle culture du sérieux et du résultat.
Mais réduire Aimé Boji à un simple technocrate serait une erreur. C’est aussi un homme politique équilibré, profondément attaché à la stabilité et à l’unité du pays. Issu du Sud-Kivu, il représente une ancrage géographique stratégique et un pont entre la base populaire et les cercles institutionnels. Sa loyauté à l’Union sacrée et son sens du consensus font de lui un acteur de cohésion au sein d’une majorité parfois traversée par les contradictions. En lui, beaucoup voient un profil rare : celui d’un constructeur d’équilibre entre la raison d’État et la responsabilité parlementaire.
S’il accède à la présidence de l’Assemblée nationale, c’est une nouvelle ère qui pourrait s’ouvrir pour le Parlement congolais : celle d’une Assemblée rigoureuse dans le contrôle budgétaire, exigeante envers l’exécutif et ambitieuse dans le suivi des politiques publiques. Avec Aimé Boji, le perchoir pourrait devenir un laboratoire de la bonne gouvernance, un espace de reddition de comptes et de rationalisation de l’action publique. Son expertise budgétaire offrirait à la chambre basse un leadership à la fois compétent, moderne et crédible — un souffle dont la démocratie congolaise a cruellement besoin.
En réalité, la candidature d’Aimé Boji Sangara dépasse un homme : elle symbolise une vision du pouvoir fondée sur la compétence et la discipline institutionnelle. Là où d’autres cherchent la fonction pour l’influence, Boji vise la fonction pour la réforme. Dans un Congo où la confiance entre gouvernants et gouvernés s’érode, sa trajectoire incarne une promesse : celle d’un Parlement fort, d’un État responsable et d’une gouvernance qui rend enfin des comptes. Le temps des improvisations politiques est révolu. L’heure est venue de confier le perchoir à la compétence. L’heure est venue de confier le perchoir à Aimé Boji Sangara.
