RDC : L’Assemblée nationale fixe au 13 novembre l’élection du nouveau Bureau ; Aimé Boji, candidat unique de l’Union sacrée

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Par Palmira Nzonza | ACTU NGOLO |
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L’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo s’engage dans un processus accéléré pour combler les postes vacants au sein de son Bureau. Le Rapporteur Jacques Djoli a rendu publique ce mardi 4 novembre la décision fixant le calendrier électoral en vue de pourvoir aux fonctions de Président et de Rapporteur adjoint de la Chambre basse.

Selon le document officiel signé par Jean-Claude Tshilumbayi, président ad intérim de l’Assemblée nationale, le scrutin se tiendra le jeudi 13 novembre 2025. Cette échéance électorale intervient dans la foulée des démissions de Vital Kamerhe et de Dominique Munongo, respectivement Président et Rapporteure adjointe, survenues à la suite de pétitions réclamant leur destitution.

Un chronogramme express pour la relance parlementaire

Le processus, qui s’étalera sur moins de dix jours, témoigne de la volonté de l’institution de retrouver rapidement sa pleine fonctionnalité. Le chronogramme prévoit :

  • Du 4 au 7 novembre : Publication du calendrier et dépôt des candidatures.
  • Samedi 8 novembre : Examen des dossiers par la commission spéciale et temporaire.
  • Lundi 10 novembre : Publication de la liste des candidatures retenues.
  • Mardi 11 et mercredi 12 novembre : Campagne électorale intense.
  • Jeudi 13 novembre : Séance plénière pour l’audition des messages des candidats, suivie du vote et de l’installation des élus.

Aimé Boji, le choix stratégique de l’Union sacrée

Pour le poste de Président, traditionnellement réservé à la majorité parlementaire, l’Union sacrée de la Nation (USN) a fait son choix. Après des consultations internes, le député Aimé Boji a été retenu comme unique candidat de la majorité à la tête de la Chambre basse.

Du côté de l’opposition, la compétition s’annonce plus ouverte pour les postes restants. Plusieurs figures ont déjà annoncé leurs candidatures, notamment Gratien de Saint-Nicolas Iracan, Van Kapenga, Zéphyrin Mfumumampanda et Christelle Vuanga.

Cette nouvelle séquence électorale marque une étape clé dans la dynamique de recomposition institutionnelle, essentielle pour la stabilité et la relance des travaux parlementaires.

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