Par Ghislain MADUALI
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Dans un tête-à-tête avec son homologue français Emmanuel Macron, le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a, devant la presse samedi 04 mars, laissé que le contexte sécuritaire dont la guerre d’agression rwandaise en République Démocratique du Congo ( RDC) oblige son pays à arrêter le financement des grands projets amorcés, notamment le programme de 145 territoires, la gratuité de l’enseignement de base et autres, dans le seul but d’assurer la sécurisation des populations et du territoire congolais.
« (…) À cause de cette agression, nous sommes obligés aujourd’hui de consacrer nos ressources à renforcer les capacités de notre armée alors qu’on pouvait continuer avec notre programme de développement local de 145 territoires avec le financement de la gratuité de l’enseignement, avec le financement de la gratuité et de la couverture santé universelle. Donc des tas de projets sur lesquels nous étions engagés et que nous sommes maintenant obligés d’arrêter parce qu’il faut se consacrer à la sécurisation de nos populations et de notre terre», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre :
« La guerre, on sait quand on la commence, on ne sait pas quand on la termine. Vous avez plusieurs exemples dans le monde aujourd’hui. Et je crois que ces pays veulent donner la chance à la paix. Mais alors jusqu’au bout. Et c’est notre cas aussi, nous, la République démocratique du Congo qui sommes les plus concernés par cette agression».
Il a, par ailleurs, indiqué que la difficulté de la force régionale de l’EAC de passer à la contrainte qui, d’après lui, est la guerre. Cependant, a-t-il souligné, trouver la paix par des voies pacifiques serait la priorité des États de la sous-région.
Signalons que le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a reconnu que la guerre d’agression imposée par le Rwanda en RDC est d’abord l’affaire des Congolais, avant d’être celle de ses voisins. Ces voisins, a souligné le Président congolais, viennent en appui pour la restauration de cette paix recherchée.