Par Cink Inkonge
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Selon Denis kadima, président de la Commission Électorale Nationale indépendante (CENI), l’insécurité persistante dans certaines parties du territoire national est un des défis à relever par son institution pour organiser dans les temps le scrutin qu’elle veut « libre, démocratique et transparente ». Le glissement est imminent, à en croire certains analystes. Pour le leader de la coalition Lamuka, Martin Fayulu Madidi, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi qu’il traite d’usurpateur, doit partir le 23 janvier 2024 selon l’esprit et la lettre de la Constitution.
Le Président de l’Ecidé a, pour une énième fois, emis un tel son de cloche à travers un message posté à l’attention des congolais ce lundi 27 mars, via son compte Twitter.
» Congolais (es), il est établi que Monsieur Tshisekedi, l’usurpateur, doit partir le 23/01/2024 sans autre forme de procès », lit-on dans ce tweet.
Il promet, par ailleurs, de veiller au respect strict des certaines dispositions constitutionnelles en la matière, notamment les articles 70,105, 197 alinéa 4, et 198 alinéa 2 de la Constitution de la République Démocratique Congo (RDC) qui disposent que les mandats des dirigeants politiques ont une durée de cinq (5) ans.
Signalons cependant qu’au cours d’un point de presse organisé la semaine dernière au siège de la CENI, Didi Manara Linga , deuxième (2è) vice-président de la centrale électorale, avait affirmé que l’organisation des élections dans le délai constitutionnel est « irréversible ».
Il convient de rappeler que les élections présidentielle et législatives en RDC sont prévues le 20 décembre 2023 et la passation pacifique du pouvoir prévue le 23 janvier 2024. Les Congolais de l’étranger vont participer pour la première fois à ce scrutin. Pourtant, sur place, d’aucuns n’y croient pas à ce processus enclenché par la centrale électorale. Plusieurs territoires dans la province du Nord-Kivu sont sous contrôle des terroristes du M-23, des habitants restent exclus des opérations d’enregistrement sur les listes électorales.