Par Ernest Médard Kashala
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Les chevaliers de la plume de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), section Kasaï, ne jurent que pour l’unité cette année pour atteindre leurs objectifs.
Dans une émission radiophonique à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée chaque 3 mai, les professionnels des médias du Kasaï ont échangé autour de l’exercice de leur métier. Ils se sont insurgés contre la non célébration de cette journée mondiale dans leur province.
Pour certains, l’actuel comité est distrait administrativement, raison de cet échec tandis que d’autres évoquent le fait que l’UNPC section Kasaï ait un bureau portatif occasionne plusieurs dérapages, mais aussi des irrégularités observées au sein de la commission de discipline où des postes sont abandonnés.
« À part les ateliers organisés par les particuliers, le comité sectionnaire n’a réussi aucun projet », ont-ils dit.
De son coté, le secrétaire de la commission de discipline de l’UNPC, section Kasaï, Gilbert Ngoyi a estimé qu’il n’existe pas d’incompatibilité entre être journaliste et acteur de la société civile. « Ceux qui pensent que c’est incompatible que je sois journaliste et acteur de la société civile brandissent des textes légalement et je suis prêt à rendre le tablier « , a-t-il déclaré.
Le président sectionnaire Maclaurin Tshimanga Mbuyi a, quant à lui, justifié ce désagrément par le fait que plusieurs chaînes de radio de la province ont été fermées depuis deux (2) semaines. Il a promis d’organiser, de façon décalée, cette célébration.
Profitant de l’occasion, l’UNPC section Kasaï a invité d’autres acteurs à s’évaluer régulièrement.
Cette année, l’UNPC a placé cette journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : « Liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nouvelle loi pour une nouvelle dynamique ». Par contre, le thème choisi sur le plan international par l’UNESCO est « Façonner un avenir de droits : La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ».