Par Ghislain Maduali
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Quelques grandes artères de la ville de Kinshasa ont vibré, ce samedi 20 mai 2023, dans une marche de l’opposition autour de quatres leaders à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sessanga.
Émaillée [marche] de violences policières, le Ministre des droits humains Maître Fabrice Puela a réagi via son communiqué n°013/20-05-2023, tout en fustigeant ces actes de violence perpétrés par les forces de l’ordre.
« Bien que comprenant à juste titre les impératifs de sécurité intérieure imposés par les nombreux défis auxquels tant face à la ville de Kinshasa et ses environs, nous condamnons avec la dernière énergie les actes de répression perpétrés par certains éléments de sécurité face aux manifestants de ce samedi 20 mai 2023» a-t-on lit dans ce communiqué.
Et d’ajouter :« En même temps que les actes de brutalité tant sur les mineurs, les compatriotes majeurs, que sur les acteurs politiques, nous en appelons à une responsabilisation collective et individuelle pour intérioriser les impératifs sécuritaires ; le non enrôlement des mineurs dans des combats politiques, le respect tant des lois de la République, que des orientations des autorités politico-administratives ».
En outre, le Ministre des droits humains porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale , que le Président de la République, Chef de l’État, Félix TSHISEKEDI en sa qualité de garant du bon fonctionnement des institutions et du respect des droits de l’homme, ne tolère aucunement la violation de ceux-ci qu’elle qu’en soit la motivation.
Par ailleurs, le numéro un des droits humains congolais a émis le vœu de voir la justice se saisir de cette affaire et que les responsabilités soient établies.
« Dans l’entre-temps, nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées des droits de l’homme pour que ce cycle de violence n’appartienne plus qu’au passé » conclut le communiqué.
Pour rappel, l’opposition congolaise a été sur les rues de Kinshasa pour dire non au force régionale de l’EAC, dénoncer la vie chère, fustiger l’insécurité et exiger à la CENI un processus électoral inclusive pour organiser des élections crédibles et apaisées.