Par Bertin Kasiama
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L’opposant Franck Diongo, président du Parti Politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) a Guy été interpellé le mardi 20 juin matin par des hommes armés en uniformes, au croisement des avenues Kabinda et des Huileries à Kinshasa.
L’annonce a été faite par le Secrétaire Général de ce parti, Paul-Réné Lohata Tambwe.
Son parti dénonce cette arrestation et regrette en même temps la procédure de son arrestation par des militaires tout en dénonçant la dictature qui s’installe au pays.
« Le Mouvement Lumumbiste dénonce énergétiquement et publiquement les méthodes dictatoriales mobutistes et kabilistes, décriées par tous les Congolais et qui ont privé la Présidence à Shadari. Il est surprenant que ce soit au cours du régime du Fils d’Etienne Tshisekedi que lesdites méthodes refont surface alors que les Congolais ne jurent que par leur enterrement », s’alarme Paul-Réné Lohata.
Et de rajouter :
« De surcroît, il n’y a pas d’état de siège à Kinshasa pour justifier l’utilisation des militaires dans les tâches administratives, politiques et surtout judiciaires. Le MLP exige la libération sans condition ni délai de son président. La dictature ne passera pas. Seule la lutte libère », a-t-il conclu.
Des sources sûres révèlent que Franck Diongo a été cité plus d’une fois dans le dossier Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi qui se trouve entre les mains de la Justice militaire.
Les proches de l’opposant congolais renseignent qu’avant son arrestation, Franck Diongo était dans un deuil à l’Hôpital du Cinquantenaire.