Par Bertin Kasiama
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A l’occasion de la journée d’échange citoyen organisée, lundi 26 juin dernier, dans l’amphithéâtre Felix-Antoine Tshisekedi, les serviteurs de Dieu de toutes les confessions religieuses basées à Kinshasa, ont répondu à l’invitation de l’Inspection Générale des Finances (IGF), pour réfléchir sur les maux qui rongent la société congolaise, entre autres la corruption et le détournement des deniers publics.
Sous le thème : « Travaillons ensemble pour l’intégrité et la lutte contre les anti valeurs dans la gestion publique », cette initiative de l’IGF a aussi connu la participation de la Coordination de Changement de Mentalité (CCM).
Dans son mot de circonstance, l’Inspecteur Général des Finances Chef de service, Jules Alingete Key a de prime abord remercier les hommes et femmes de Dieu qui ont malgré leurs multiples occupations, répondu à cette rencontre.
Pour Jules Alingete, a priori, les Hommes de Dieu jouent un grand rôle dans la conscientisation des congolais pour la bonne gestion de la chose publique.
« Vous êtes les acteurs importants du changement de l’homme congolais », a-t-il rappelé.
À en croire le numéro 1 de l’IGF, les hommes et les femmes de Dieu ont une grande responsabilité dans l’encadrement des fidèles en veillant à ce que leurs conduites soient conformes à la parole de Dieu, qui est contre le vol. Pratique appelé couramment « corruption ».
« Parmi les détourneurs, il y en a qui sont vos fidèles. Ils sont vos enfants spirituels. Pourtant, ils prient, ils viennent régulièrement dans vos églises, vos mosquées pour manifester publiquement qu’ils sont dignes, pourtant ce sont des vrais détourneurs », révèle Jules Alingete.
Ayant pris part, l’Inspecteur Général de Finances Chef de service Adjoint, Victor Butubenga Pandamani est revenu sur les missions de l’IGF, son fonctionnement en retraçant quelques faiblesses constatées dans la gestion des fidèles de l’église qui assument des responsabilités dans le pays.
Présent à cet échange, le coordonnateur de la CCM, a affirmé que si l’encadrement des criminels économiques ou autres centres pénitenciers ont échoué à redresser l’homme congolais, l’église doit se réveiller.
« Si la famille, l’école, les associations et autres n’ont pas réussi à enseigner l’homme congolais à se refuser de voler ou de corrompre ou même encore à détourner, l’église a aussi la responsabilité d’y travailler », a-t-il déclaré.
De leur côté, les Hommes de Dieu, représentés par le pasteur Dodo Kamba, ont suggéré un cadre permanent de consultation et d’échanges avec l’IGF pour une meilleure coordination des efforts dans la lutte contre la corruption.
A l’issue de ces échanges, Jules Alingete a promi d’instituer ce cadre d’échange et a sollicité l’accompagnement des hommes et femmes de Dieu au travail de l’IGF.
Avec la cellule de communication de l’IGF