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ACTU NGOLO TV
La saga politique autour de Gentiny Ngobila a pris une tournure alarmante, plongeant le Gouverneur dans une persécution sans fondement. Accusé sans preuve de délinquance électorale et placé en tête d’une liste de 82 présumés coupables, sa levée d’immunité a été orchestrée avec une rapidité déconcertante, le contraignant à démissionner. Pourtant, trois autres gouverneurs impliqués dans les invalidations n’ont pas subi le même sort*, soulevant des questions sur un complot manifeste.
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Lors de la séance plénière du 10 janvier 2024, la CENI a rejeté massivement le rapport de synthèse statistique du seuil national, laissant de côté plusieurs partis ayant atteint les critères requis. Parmi eux, l’ADIP, parti cher au Professeur Adolphe Lumanu, allié de l’ACP-A de Gentiny Ngobila.
L’autorité morale de l’Alliance pour le Développement et l’Intégrité de la Patrie (ADIP), le professeur Adolphe Lumanu, ainsi que les membres de ce regroupement au sein de l’Union Sacrée, expriment leur consternation d’être pris pour cible en raison de leur alliance avec l’ACP de Gentiny Ngobila.
Cette persécution soulève des interrogations sur l’ampleur de la machination contre le Gouverneur et les membres des regroupements ACP-A et ADIP. Parmi les candidats invalidés par la CENI, figurent le président de l’ACP Gentiny Ngobila Mbaka, le secrétaire général Charles Mbutamuntu, la secrétaire nationale Nelly Nsasa, le président d’ADIP, le sénateur Gabriel Kasandi Ngoyi, et l’honorable Tatiana Pembe Luemba.
Les membres de ces deux plateformes politiques, acteurs clés de l’Union Sacrée, condamnent avec vigueur cette persécution injuste de leurs autorités morales et de leurs regroupements. Ils dénoncent une tentative délibérée de les affaiblir politiquement, malgré leur influence notable à Kinshasa et dans plusieurs provinces du pays, où ils ont massivement contribué à la victoire du président de la République.
Il est impératif pour les membres de ces regroupements de mettre en garde l’institution censée être indépendante contre toute manipulation orchestrée par des acteurs politiques cherchant à régler des comptes personnels. La démocratie congolaise doit rester protégée contre les manœuvres visant à entraver la voix légitime du peuple.