Par I’Ch
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ACTU NGOLO TV
C’est aujourd’hui un secret de Polichinelle que le Gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a été la cible principale dans le cas de quatre-vingt-deux (82) candidats invalidés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’issue des élections du 20 décembre 2023.
D’après des analystes indépendants de la vie politique en République Démocratique du Congo (RDC), des officines politiques avec l’appui de certains hauts responsables de la centrale électorale voulaient simplement la peau du patron de l’exécutif de la capitale congolaise. La machination d’une fausse accusation de fraude électorale a été le dernier rempart pour les détracteurs du Gouverneur Ngobila après plusieurs tentatives ratées.
« Dans la majorité de cas des candidats invalidés, il s’agissait des personnes dont des vidéos attestant leur forfait, avaient circulé sur la toile, le jour des opérations de vote, le 20 décembre 2023, et les jours qui ont suivi. Aucune vidéo ne pouvant attester le forfait du Gouverneur de la ville de Kinshasa, tel qu’avec certains autres candidats. Le leader du parti ACP n’est rien que victime d’un règlement des comptes », confie, sous le cachet de l’anonymat, un grand journaliste du pays à ACTUNGOLO.COM.
De son invalidation à sa suspension avec une célérité et sélectivité exceptionnelles, tout laisse croire que les instigateurs des laboratoires caractérisés par la haine et la jalousie ne juraient qu’à tenir l’image de marque de Gentiny Ngobila. Ses plus grands péchés : la montée en puissance de son parti ACP et la confiance dont il bénéficie du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Toutefois et contre toute attente, le Gouverneur Gentiny Ngobila vient une fois encore d’être lavé par la Cour Constitutionnelle. Dans son arrêt rendu jeudi 8 février sur cette affaire, la Haute Cour qui a maintenu l’invalidation de ces candidats faute d’organiser des nouvelles élections, les a exemptés de toute poursuite judiciaire, car a-t-elle précisé, la CENI n’avait pas compétence d’invalider les candidats ou d’annuler les suffrages, cette compétence revient aux cours et tribunaux.