Par Osée Ngolo
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Saisie du contentieux électoral pour les élections législatives nationales faisant suite aux élections du 20 décembre dernier, la Cour Constitutionnelle, dans son arrêt rendu ce mardi 12 mars, a invalidé quarante-neuf (49) députés nationaux au profit de candidats non proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Parmi les nouveaux élus définitifs figurent trois (3) candidats issus de l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP) de Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa.
Il s’agit notamment des honorables Giovanni Ilunga, Maurice Tshikuya et Matthieu Kitanga, inscrits sous le label ACP-A, qui ont retrouvé leurs sièges à la chambre basse du Parlement congolais, respectivement pour les circonstances électorales de Manono (Tanganyika), Mbuji-mayi (Kasaï Oriental) et Kimbombo (Maniema). Résultat, l’ACP passe de neuf (9) à douze (12) sièges à l’Assemblée nationale.
Il faut dire que sur un total de 1 123 requêtes déposées auprès de la Haute Cour, seules 49 requêtes émanant de députés ont été jugées recevables et fondées. Ceci, après la publication des résultats provisoires très controversés de la centrale électorale.
Cette victoire du parti de Gentiny Ngobila, saluée par de nombreux observateurs, est un signe d’espoir pour la justice congolaise même si certains estiment que « l’ACP méritait plus de sièges compte tenu de son ascension fulgurante sur la scène politique du pays ».
À noter que l’ACP aura deux ans d’existence le 28 mai prochain. Pourtant, elle et son autorité morale ont été victimes de plusieurs complots politiques simplement parce que ce parti a réussi à faire bouger les lignes. « Gentiny Ngobila Mbaka est un poids lourd avec ou sans la ville de Kinshasa », estime un analyste politique congolais.