Par Alfredo Ntoto Nt
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Le plaidoyer des députés nationaux, membres de l’Union sacrée a été pris en compte par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi à l’issue d’une réunion tenue ce vendredi 17 mai 2024 à la cité de l’Union africaine.
Cette réunion visait à appeler à une discipline rigoureuse au sein de la majorité et à donner des orientations claires concernant l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale.
En toile de fond, le ticket présenté par le présidium de l’Union sacrée pour l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale a provoqué un véritable séisme au sein de cette coalition au pouvoir. Mbusa Nyamwisi, candidat au poste de deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, a été exclu de la course par la commission chargée d’examiner les candidatures, mise en place par le président du bureau provisoire, Mboso N’kodia, candidat à ce même position. Mbusa Nyamwisi a saisi le Conseil d’Etat qui a convoqué les deux (2) parties à une audience ce lundi 20 mai.
Pour l’autorité de référence de l’Union sacrée, le président Félix Tshisekedi, la représentativité équitable n’a pas été respectée car les femmes et l’ex-province Orientale n’avaient pas de candidats pour cette élection. Pour cela, Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité de revoir la composition du ticket de l’Union Sacrée.
Par ailleurs, le président Tshisekedi a vivement critiqué les pratiques observées lors des précédentes législatures, mettant en garde contre la manipulation de certaines décisions parlementaires. « Je n’hésiterai pas à dissoudre l’Assemblée nationale et à envoyer tout le monde à de nouvelles élections si ces mauvaises pratiques persistent », a-t-il déclaré.
De ce qui précède, l’élection du bureau définitif initialement prévue ce samedi 18 mai est reportée à une date ultérieure.