André Wameso Nkualoloki, l’architecte du courage et la renaissance du franc congolais
Par Osée Ngolo LaPlume🖋️ Engagée | ACTU NGOLO | +243834344477
Dans l’histoire d’un pays, certaines nominations portent la marque du destin. Celle d’André Wameso Nkualoloki à la tête de la Banque Centrale du Congo (BCC) par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo fut plus qu’un simple acte administratif : ce fut une décision de vision, un pari sur la compétence, le patriotisme et la rigueur. À un moment où la monnaie nationale tanguait sous la spéculation et la perte de confiance, le Chef de l’État a choisi l’intelligence du sérieux face au chaos de l’habitude.
Alors que beaucoup cédaient au fatalisme, Wameso a choisi la voie de la discipline et de la lucidité. Dans un environnement dominé par la spéculation, il redonne petit à petit au franc congolais sa dignité et à la Banque Centrale son autorité. Le franc, longtemps méprisé, retrouve peu à peu aujourd’hui un souffle d’honneur grâce à une gouvernance fondée sur la planification, la transparence et la vérité des chiffres. Ce n’est pas un hasard si, pour la première fois depuis des décennies, les taux de change se stabilisent peu à peu — résultat d’une stratégie de confiance et de caractère.
Dans une République souvent ballottée par les vents de la conjoncture internationale, Wameso ne gère pas, il affronte. Sous la pression monétaire, il résiste ; sous la tension politique, il garde le cap ; face aux manipulations extérieures, il maintient le flambeau de la souveraineté économique. Là où d’autres ont trouvé des excuses, lui trouve des solutions. Cette endurance fait de lui non pas un technocrate ordinaire, mais un gardien de la souveraineté monétaire, un homme d’État que le tumulte ne détourne pas du cap national.
Dans un monde globalisé où les économies faibles deviennent les jouets des puissances étrangères, Wameso érige la résistance économique en doctrine nationale.
Il fallait du courage pour prendre les commandes d’une institution clé au moment où les vents économiques soufflaient à contre-courant.
Il fallait une main ferme pour imposer la discipline là où l’improvisation était devenue une habitude.
Et il fallait une vision claire pour rappeler que la monnaie d’un pays est le miroir de sa dignité.
Le mérite d’André Wameso réside dans sa conviction que la bataille économique n’est pas une affaire de chiffres, mais de caractère. Il a bâti autour de lui une culture nouvelle : la rigueur comme discipline, la transparence comme méthode et la souveraineté comme conviction. Sous sa conduite, la Banque Centrale redevient ce qu’elle aurait toujours dû être : un instrument de puissance nationale, non une caisse d’urgence. Sa vision ne s’arrête pas aux bilans comptables : elle réhabilite la foi des Congolais en leur propre capacité à redresser leur pays.
En plaçant Wameso à ce poste, le Président Félix Tshisekedi a démontré un sens rare du discernement. Ce fut un casting d’État réussi, un choix de courage politique et de clairvoyance économique. L’alliance entre la vision présidentielle et la rigueur technocratique a permis de replacer la BCC au centre de la gouvernance nationale. Et cette symbiose Tshisekedi–Wameso constitue aujourd’hui un pilier du redressement congolais.
Discret mais ferme, Wameso incarne un leadership du silence et du résultat. Il parle peu, mais agit avec une intensité que les chiffres finissent par traduire. Son action dépasse les murs de la Banque Centrale : elle inspire une génération nouvelle de cadres et de jeunes qui croient encore que le travail, la discipline et la foi nationale peuvent reconstruire le Congo.
Dans un pays en quête de repères, il est un repère. Dans une économie souvent menacée, il est la stabilité. Dans un monde d’incertitudes, il est la constance. Son œuvre dépasse la technique : elle devient symbole. Parce qu’à travers lui, le franc congolais cesse d’être un simple moyen d’échange pour redevenir un drapeau économique, un acte de souveraineté et un signe d’espérance nationale.
