Kinshasa : Yvette Tembo Kulemfuka dénonce une remise et reprise irrégulière et précipitée à son ministère
Par Osée Ngolo LaPlume Engagée | ACTU NGOLO TV | +243 834 344 477
Un vent de contestation souffle sur le ministère provincial des Finances et de l’Économie de la Ville de Kinshasa.
La ministre provinciale sortante, Madame Yvette Tembo Kulemfuka, monte au créneau pour dénoncer la remise et reprise jugée irrégulière et précipitée, organisée ce vendredi 17 octobre 2025 en son absence.
Selon le communiqué officiel de sa cellule de communication, la ministre n’a reçu aucune notification préalable, ni du Gouverneur de la Ville ni du Secrétaire exécutif du Gouvernement provincial, pour l’informer de la tenue de cette cérémonie. Son cabinet n’aurait d’ailleurs reçu aucun courrier officiel à ce sujet.
Or, souligne-t-elle, toute remise et reprise doit obéir à des règles administratives strictes : une notification officielle constitue le signal légal de transition et la base même de la cérémonie. « Aucune remise et reprise ne peut être tenue sans ce préalable », insiste le document.
Une procédure jugée précipitée et entachée d’irrégularités. La ministre sortante s’étonne également de la rapidité avec laquelle cette opération a été menée, sans respect des délais de préparation observés dans les autres ministères provinciaux.
Elle déplore qu’un procès-verbal de carence ait été établi à son encontre, alors que les autres ministres ont convenu de procéder à leurs remises et reprises le lundi suivant, le temps de préparer les dossiers requis.

Pour Yvette Tembo Kulemfuka, cette démarche est illégale et irrégulière : elle viole les principes élémentaires de la bonne gouvernance, de la transparence administrative et du respect des institutions.
Dans un ton ferme mais républicain, la ministre provinciale sortante appelle à l’annulation pure et simple de cette remise et reprise, qu’elle qualifie d’irrégulière et de précipitée. Elle invite à la reprise du processus dans le respect des textes et usages en vigueur, afin de préserver la crédibilité de l’administration provinciale et l’intégrité du processus de transition institutionnelle.
Un rappel fort, à l’heure où la rigueur administrative et le respect des procédures demeurent les piliers de toute gouvernance responsable.
