Perchoir de l’Assemblée nationale : L’UDPS remet son député Crispin Mbindule au pas
Par la rédaction | ACTU NGOLO |
+243 834 344 477
La désignation de l’honorable Aimé Boji Sangara par l’Union Sacrée comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, censée cimenter l’unité de la majorité présidentielle, a plutôt révélé des fissures internes.
Contre toute attente, l’honorable député national Crispin Bindule, déjà connu pour son rôle dans la pétition contre Vital Kamerhe, a publiquement contesté cette décision. Il a affirmé n’avoir pas été consulté par la haute hiérarchie de l’Union Sacrée et a, par conséquent, rejeté la désignation d’Aimé Boji, annonçant le maintien de sa propre candidature.
« En principe, c’est l’UDPS, parti majoritaire, qui devrait désigner le candidat. N’ayant pas encore reçu un mot d’ordre de mon parti, la décision de l’Union Sacrée ne me concerne pas », avait-il déclaré à un média local, justifiant sa position.
La réaction de l’UDPS, parti présidentiel, n’a pas tardé. Le secrétaire général adjoint, Deo Bizibu, est rapidement monté au créneau pour « recadrer » Crispin Bindule. Il a rappelé que l’UDPS, en tant que signataire de la charte de l’Union Sacrée, est liée par les décisions émanant de cette plateforme, dès lors qu’elles respectent le cadre établi. Une manière de souligner l’obligation de discipline et de loyauté envers la coalition.
