Par Cink Inkonge
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La visite du Président français en République Démocratique du Congo (RDC) était plus qu’une occasion pour les forces vives congolaises d’exiger à Emmanuel Macron « la condamnation explicite de l’agression du régime de Paul Kagame en RDC », sous le couvert du groupe terroriste M-23. À l’issue du tête-à-tête entre les deux (2) Chefs d’États, devant la presse vendredi 03 mars, le tour était venu pour l’élu de Kinshasa Junior Nembalemba qui dans les coulisses en face du locataire de l’Élysée, a réitéré la demande du peuple congolais pour condamner à vive voix cette agression du Rwanda.
À en croire les propos de l’honorable Junior Nembalemba à Emmanuel Macron, la RDC n’a jamais demandé à la France de résoudre ses problèmes mais plutôt de jouer pleinement son rôle le plus classique dans la résolution de ce conflit.
» Dans les coulisses, nous avons eu l’occasion de dire au Président Macron que nous ne demandons pas à la France de résoudre nos problèmes mais d’assumer pleinement et en toute objectivité son rôle de partie médiatrice à la résolution du conflit de l’Est », a-t-il fait savoir.
Pour ce rapporteur de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, l’apport des puissances mondiales dont la France, pour résoudre ce conflit, doit commencer par la désignation du catalyseur du mal, qu’est le Rwanda. Car, a-t-il souligné, le temps est venu de faire face à la vérité.
Cependant, note un observateur averti, Emmanuel Macron ne saura dénoncer et condamner clairement le Rwanda à cause des intérêts français que les Rwanda protège au Mozambique, au Soudan du Sud et en République centrafricain.
Il sied de rappeler que le Président Félix Tshisekedi a plaidé avec insistance auprès d’Emmanuel Macron pour des sanctions internationales contre le Rwanda pour son soutien militaire aux rebelles du M23 qui se sont emparés depuis des mois de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo.
Le Président français Emmanuel Macron a assuré que toutes les parties, y compris le M-23 et le Rwanda, s’étaient engagées en faveur du cessez-le-feu prévu le 7 mars. Réticent à condamner explicitement Kigali, il a aussi brandi la menace de sanctions en cas de non respect du calendrier.