Par la Rédaction
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L’image de la commune de Matete a davantage été écornée par la recrudescence de l’insécurité et l’insalubrité. L’impression que cette municipalité de la ville de Kinshasa donne, est d’avoir un stagiaire professionnel à sa tête. Aucune initiative de son bourgmestre pour relever les défis assignés devant le Chef de l’État, Félix Tshisekedi qui a signé les ordonnances nommant les bourgmestres de toutes les vingt-quatre (24) communes de la capitale.
Plusieurs analystes accusent le bourgmestre Jules Mukumbi de ne pas être à la hauteur des attentes de ses administrés. À Matete, ça pue partout! L’on assiste quotidiennement à des bagarres entre gangs appelés Kulunas sans être inquiétés par l’autorité municipale. « Le combat noble que nous avons mené afin de faire bénéficier à la commune les recettes du couloir Ngouanzou pour la salubrité. Aujourd’hui c’est son cousin Héritier Bissaka, le premier bénéficiaire. Il vend des espaces à 10 dollars, en complicité avec le chef de service d’urbanisme », révèle un fils du terroir.
Dans une correspondance consultée par ACTUNGOLO.COM, un jeune matetois qui soutenait les actions de Jules Mukumbi se dit, se désolidariser et dénonce la marginalisation de la jeunesse de Matete dans tout ce qui la concerne.
« (…) Le manque de considération à l’égard de la jeunesse matetoise c’est-à-dire nous avons constaté avec regret depuis votre arrivée à la tête de l’administration de notre commune, tout ce que vous créez comme brigades, la jeunesse de notre commune n’est pas représentée. Vous favorisez des jeunes venus d’autres communes, de votre parti le MSC et de votre famille », lit-on dans cette correspondance.
Et de renchérir : « Eu égard de ce qui précède, j’ai résolu de ne plus vous soutenir, mais de continuer mon combat celui de l’intérêt de ma communauté.
Veuillez agréer, son excellence, Monsieur le bourgmestre, mes sentiments passionnants pour ma commune ».
Vivement l’évaluation trimestrielle des bourgmestres de Kinshasa souhaitée par d’aucuns. À l’allure où vont les choses, estime un natif de Matete, s’il n’y a pas contrôle sur la gestion de la commune, la commune est forcée de connaître les calamités dans un avenir proche.