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Le bilan officiel des dernières tueries des civils par des militaires à Goma s’est alourdi, en passant de 43 à 51 morts. L’annonce a été faite mercredi 6 septembre, par le gouvernement congolais au retour de l’équipe en mission interministérielle dans la partie Est de la RDC.
Au cours d’un briefing co-animé avec le ministre de la Communication et médias, le ministre de l’Interieur Peter Kazadi a affirmé que le bilan enregistré à leur départ de Goma était de 51 cas de décès. Ce bilan ressort de l’échange qu’a eu Peter Kazadi avec les responsables militaires, de service de sécurité, de la société civile, ainsi que du caucus intercommunautaire.
Cependant, le ministère de l’intérieur a pris une série de décisions pour décourager ce comportement déplorable, et rassure la prise en charge des blessés et l’organisation des obsèques par le gouvernement central. Parmi ces premières mesures figurent entre autres, le rappel du gouverneur militaire, la suspension de deux responsables de la police nationale de la place, la libération de quelques membres des mouvements citoyens.
Pour rappel, ces tueries des civils a eu lieu, le 30 août dernier à Goma, par l’unité de la Garde républicaine, lors d’une marche de protestation contre la Monusco, organisée par les adeptes de la secte mystico-religieux la foi judaïque messianique vers les Nations, connus sous le nom de « Wazalendo ».
C’est ainsi que une mission de la délégation gouvernementale a été dépêchée sur instruction du Président de la République en vue de faire toute la lumière sur ces événements et d’en établir les responsabilités.