Par Bertin Al-Bashir
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Au moins 33 personnes ont été tuées dans une série d’attaques perpétrées par les Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans les territoires de Beni et Lubero, situés dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC). Les attaques ont eu lieu mercredi 24 juillet, semant la terreur et la désolation. Parmi les 33 personnes décédées, 22 sont des ressortissants de Beni et 11 autres de Lubero.
A en croire le président de la société civile de Béni, Omar Kalisya, 15 corps se trouvent déjà à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha.
« Aujourd’hui nous venons d’enregistrer 22 morts, mais la fouille n’est pas encore terminée. Mabuo, c’est la partie qui a été plus attaquée. Il y a également Beu et Makakwa. Voilà les trois parties qui ont été pour le moment attaqué. Mais Katerrain, Moliso, Manzombu et Njakia sont sous menace par rapport à la direction de l’ennemi », a-t-il expliqué.
Par contre, les autorités extra-coutumières de Lubero font savoir que le bilan faisant état de 11 morts est encore provisoire car les corps des victimes sont découverts progressivement.
Les ADF, un groupe armé ougandais actif dans l’Est de la RDC depuis les années 1990, sont responsables de nombreuses exactions contre les civils, y compris des massacres, des enlèvements et des pillages. Leur présence dans la région a exacerbé l’instabilité et les conflits armés, rendant la situation humanitaire de plus en plus précaire.