Par Bertin Al-bashir
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Plongée dans un calvaire quotidien que nul habitant ne semble épargné, la ville de Kinshasa connaît des embouteillages monstres et l’état déplorable des routes rendent la vie de plus en plus difficile dans cette mégapole africaine, affectant toutes les communes sans exception.
Les embouteillages sont devenus le quotidien des Kinois. Chaque matin, les artères principales de la ville sont congestionnées par un flot incessant de véhicules. Les trajets qui devraient prendre quelques minutes s’étendent sur des heures. Cette situation est exacerbée par le manque de transports en commun efficaces et fiables, obligeant la plupart des habitants à recourir aux taxis, aux bus bondés et même aux motos-taxis, contribuant davantage à la saturation des routes.
Ces embouteillages sont dues par des multiples causes, notamment la croissance démographique rapide, l’augmentation du nombre de véhicules, et une planification urbaine déficiente.
Les infrastructures routières n’ont pas été modernisées pour faire face à cette explosion démographique et au développement économique. Le réseau routier actuel est largement insuffisant pour absorber le trafic de cette ville en constante expansion.
En outre, les tracasseries la Police de circulation routière (PCR) communément appelée Roulage, contribuent de fois aux embouteillages.
Un réseau routier en piteux état
Le second problème majeur est l’état de délabrement avancé des routes. Les chaussées sont parsemées de nids-de-poule, de fissures et de crevasses qui rendent la circulation difficile et dangereuse. Dans de nombreuses communes, les routes sont impraticables, surtout pendant la saison des pluies, où les inondations aggravent encore plus la situation.
Par conséquent, l’absence de maintenance régulière et de travaux de réhabilitation explique en grande partie ce délabrement. Les budgets alloués à l’entretien des routes sont souvent détournés ou mal utilisés, laissant les infrastructures se détériorer davantage. De plus, la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics empêchent toute amélioration significative du réseau routier.
Des conséquences sur la vie quotidienne
En revanche, les conséquences de cette situation sont désastreuses pour les habitants de Kinshasa. Les trajets interminables augmentent le stress et la fatigue, réduisent le temps disponible pour les activités familiales et professionnelles, et affectent la productivité. Les accidents de la route sont fréquents, causant des blessures et des pertes en vie humaines. Les véhicules subissent des dommages constants, augmentant les coûts de réparation pour les conducteurs.
Par ailleurs, les activités commerciales et celles des entreprises sont également touchés. Les coûts de transport augmentent, et la circulation des biens et services est entravée. Tout cela a un impact négatif sur l’économie locale et la compétitivité de la ville.
Cependant, la population Kinoise compte sur le gouvernement Judith Suninwa, nouvellement investi, ainsi que sur le nouveau patron de la ville, Daniel Bumba Lubaki, et espère que des mesures concrètes seront prises pour alléger leur calvaire quotidien et pour redonner à Kinshasa une mobilité urbaine digne de ce nom.
En attendant, les Kinois continuent de subir les embouteillages et de rouler sur des routes en mauvais état, rêvant d’un jour meilleur où la circulation sera enfin fluide et sécurisée.