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Par : Chilo belayim
Après plusieurs manifestations anti-monusco organisées par le peuple congolais sur toute l’étendue du territoire national en général et à l’Est du pays en particulier, la page de la Monusco en RDC est à deux doigts d’être conjuguée au passé.
Ce processus d’évacuation des Casques bleus sur le sol congolais qui semblait être impossible au premier vu, au regard de la résistance de celle-ci, a surtout eu d’impact après le discours du président Félix Tshisekedi qui a insisté mercredi 20 septembre dernier à la tribune de l’ONU pour un retrait « accéléré » des casques bleus de son pays à partir de fin 2023, regrettant qu’ils n’aient « pas réussi à faire face » aux groupes armés.
Toujours autour de cette concertation, le Conseil de sécurité veut de Kinshasa des propositions « concrètes » sur la chronologie du retrait progressif et ordonné des contingents de la Monusco ; la réduction progressive des effectifs de la Mission ; la définition des modalités pratiques du transfert graduel des responsabilités ; l’élaboration du plan opérationnel de mise en place du retrait et la définition des tâches devant être accomplies dans le cadre de la transition de la Mission.
En effet, dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du gouvernement de la RDC, de la Monusco et de l’équipe de pays des Nations unies le Conseil de sécurité des Nations unies s’est déclaré ce lundi 16 octobre 2023 « prêt à décider, d’ici à la fin de l’année, de l’avenir de la MONUSCO comme le veut Kinshasa au profit de son peuple, mais aussi des mesures « concrètes et réalistes » à prendre tout simplement pour mener un plan de désengagement complet.
Seulement, il sied de noter qu’à la question de faciliter la tenue des élections crédible et transparentes que compte organiser la RDC déjà pour ce 20 décembre prochain la main de la Monusco semble être jusque-là indispensable vu le besoin. c’est ainsi que les autorités congolaises ont été encouragées par le Conseil de sécurité à continuer tant soit peu à compter sur l’appui de la Monusco pour permettre au pays d’avoir des élections à la hauteur du souhait c’est-à-dire faciliter des élections libres et régulières.